Kawasaki Z H2 : le compresseur décaréné - En direct du salon de Milan 2019
Le fameux quatre cylindres en ligne Kawasaki « Supercharged » va maintenant pouvoir être exploité cheveux au vent ! Le célèbre constructeur nippon présente cette année au salon Eicma à Milan, la Z H2. Héritière d’une longue lignée de roadsters à tendance sportive initiés par la Z1 de 1972, cette Z H2 reprend la mécanique de la fameuse Ninja H2 en gardant le compresseur et ôte le carénage pour créer le roadster hypernaked ultime !
Niveau mécanique, le 998 cm3 s’assagit légèrement, développant dorénavant 200 ch à 11 000 tr/min et 137 Nm de couple à 8 500 tr/min pour 239 kg à vide. Kawasaki promet un comportement moteur plus facilement exploitable par la majorité des motards après un travail des ingénieurs maison pour moduler l’arrivée de puissance. Aidé par toute une batterie d’aides électroniques (Centrale IMU Bosch couplée aux modes moteurs, traction control, ABS cornering, anti-wheel control…) le fauve promet d’être plus maîtrisable. Si l’on retrouve le cadre tubulaire vert (aussi disponible en rouge et noir) de la Ninja H2, cette Z H2 se pare d’un nouveau museau asymétrique avec le conduit d’air du compresseur sur la gauche de la machine.
Proéminent et aux finitions plastiques un peu basiques, il est très présent et permet au compresseur (rouge) de se gaver d’air frais ! La Z H2 met aussi à jour dans le même temps beaucoup de tripaille électrique, fils et autres gaines de ce côté de la machine… Le châssis s’agrémente de pince Brembo M4 à l’avant et d’une fourche Showa BPF entièrement réglable. Le phare full LED à l’avant est empreint du style « Sugomi » si cher à Kawasaki. Assez massif avec ses arêtes saillantes, il ne peut pas renier, tout comme la signature lumineuse en Z à l’arrière, la parenté avec les autres modèles de la famille Z.
En selle, on retrouve une position type roadster sport qui ne paraît pas trop engagée sur l’avant. Bien assis sur une selle un peu ferme, on est un peu rentré dans la machine. Le réservoir remonte devant le pilote qui fait face à un écran TFT couleur très lisible. Ne reste plus qu’à démarrer ce moulin et voir si le compresseur est toujours aussi présent en roulant…
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