Il y a un léger problème avec cette Murcielago
Signer pour une supercar est un choix financier engageant : en plus du prix d'achat, de lourds frais d'entretien sont à prévoir. Dans ce cas de figure, ces deux passionnés poussent le curseur encore plus loin en signant pour une Lamborghini Murcielago en panne.

Glisser une Lamborghini Murcielago dans son garage est une étape importante dans la vie d'un amateur de belles italiennes. Pour le duo aux commandes du garage américain DC MotorWerks habituellement friand de Mercedes, l'histoire de leur nouvelle acquisition débute avec un sacré défi.
Les deux mécaniciens craque en effet pour une Lamborghini Murcielago Roadster échangée contre une somme bien inférieure aux prix demandés pour la supercar. Un écart de tarif qui bien entendu cache des surprises : la voiture fume blanc et fuit un peu partout. Cela dit, la sportive abrite un petit extra.

Un système biturbo aux côtés du V12
Dès le démarrage, un épais nuage de fumée s'échappe de l'échappement. Un détail qui annonce de lourds travaux pour rouler sans avoir à mettre plusieurs litres d'huile après quelques kilomètres. Malgré ça, un bruit amusant de soupape de décharge se fait entendre après les accélérations. Oui, il s'agit d'une Lamborghini Murcielago LP-640 Roadster de 2007 suralimentée par un système biturbo. DC MotorWerks n'envisage pas de le garder malgré la louche de puissance supplémentaire apportée par l'ensemble. Autres éléments à corriger : des fuites d'huile du côté de la boîte, un moteur à revoir, des soufflets de cardan en fin de vie, des jantes tuning à retirer et une protection PPF jaunie sur les parties inférieures. En définitive, malgré ses 22 500 kilomètres seulement au compteur, cette voiture demandera un bon budget avant de retrouver le lustre de ses premiers jours. Les deux associés sont prêts : ils travaillent régulièrement sur ce modèle en parallèle des véhicules de la marque à l'étoile.
Une découvrable d'exception
Pour mémoire, la Lamborghini LP-640 Roadster embarque un bloc V12 6,5l de 640 chevaux pour 660 Nm de couple. Cette mécanique musclée lui permet dans sa configuration d'origine d'abattre le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes avant d'atteindre une vitesse de pointe de 330 km/h. Ses tarifs débutaient à l'époque aux environs des 300 000 euros bien au-delà des 257 140 euros demandés pour le coupé.
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