Gilets jaunes : 11 incarcérations après l’incendie du péage de Bessan
Le gouvernement a prévenu : le moment de rendre des comptes pour les exactions commises par les gilets jaunes a sonné. Entre la mise hors service de 60% du parc des radars et les péages d’autoroutes dégradés si ce n’est détruit, les procédures s’accumulent. Les premières sanctions tombent. Et effectivement, la réponse est ferme.
Dans la nuit du 18 au 19 décembre le péage de Bessan situé dans le département de l’Hérault a été incendié. Une destruction à prendre en compte dans le mouvement dit des gilets jaunes. L’enquête a été menée et les auteurs identifiés. Leur interpellation a mobilisé 160 gendarmes dans le secteur de Pezenas. 46 personnes ont été placées en garde-à -vue dans le cadre de cette procédure judiciaire.
Le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, et le général Jean-Valéry Lettermann, commandant en second de la région Occitanie et commandant du groupement de l’Hérault, ont annoncé les résultats de l’enquête. Sur le média l’Essor, on y lit que 23 personnes “se revendiquant “Gilets jaunes“” ont été mises en examen pour “destruction en bande organisée par un moyen dangereux, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes, de destruction ou de dégradations de biens, provocation à un crime ou un délit, en l’espèce atteinte à l’intégrité physique des personnes.”
Onze personnes ont été placées en détention provisoire. Douze ont été laissées sous contrôle judiciaire. Vingt-trois personnes ont été relâchées sans poursuites à ce stade. Parmi les mis en examen et écroués figurent une mère de six enfants, un homme paraplégique ou une infirmière.
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