Après avoir poussé la famille 920cc vers la sortie afin de marquer de manière plus ostentatoire la frontière avec le clan des trois cylindres 675cc, MV Agusta continue à mettre sous les feux de la rampe sa génération 1090cc. Une démarche préliminaire à une apothéose attendue pour le prochain salon de Milan.
Le Salon de Milan approche et d'ici le 13 novembre prochain, les constructeurs qui n'ont pas dévoilé toutes leurs surprises à l'Intermot de Cologne préparent nos âmes à leurs nouveautés qu'elles espèrent affriolantes. Triumph a ainsi lâché quelques images de sa dernière Daytona, et cette fois, c'est MV Agusta qui lève le voile sur ses Brutale les plus cubées.
Dans le tourbillon des nouvelles collections où certains sautent le pas pour de réelles nouveautés alors que d'autres améliorent l'ordinaire avec force couleurs et autres graphismes torturés, cet opus ne révolutionnera pas le mouvement. Tout juste se fera-t-elle furtivement remarquer, et c'est pour ça, justement que l'on va un peu ici s'y attarder.
La catégorie Roadster Cup, dont la dernière épreuve se jouait ce week end sur le circuit du Val de Vienne, promettait d'être disputée puisque six pilotes pouvaient encore mathématiquement monter sur le podium final. Mais ce sont surtout les quatre premiers qui retiendront notre attention.
Vingt cinq points, soit une victoire, voila ce qui sépare le premier du cinquième au classement général provisoire de cette Roadster Cup version 2012. Il reste quatre courses à disputer, dont deux ici sur le circuit de Pau-Arnos. On attaque tout de suite par les essais qualificatifs.
C'est donc le premier week end du mois de juin qu'a eu lieu la troisième manche du Trophée de France Roadster Cup AMT Assurances sur le circuit Carole, en région parisienne. Au terme des deux séances d'essais qualificatifs, une de quinze minutes et une de vingt, programmées le samedi matin, c'est Jérôme Putin, au guidon de sa Triumph Street Triple, qui partira en pole position.
Au détours d'un salon de la moto à Tours très opportunément partagé avec les aficionados des tatouages et autres percings, voici l'occasion du moment : la MV Agusta Brutale unique en son genre puisque baptisée Cannonball et agrémentée par le team Deletang sous les ordres de son chef, le tout mitonné à petit feu par l'enseigne Alka Design.
C'est à croire que l'histoire se répète: en cas de bouleversement de l'écosystème, ce sont bien les petites espèces qui s'adaptent et survivent. Les dinosaures l'ont découvert à leurs dépens et sous notre ère, les faits bégayent dans un marché moto frappé par la météorite de la crise. Pour quel résultat ?
MV Agusta a mis, en cette fin d'année, les habits du Père Noël pour déposer au pied du sapin des concessions la dernière version de son opus Brutale 1090RR. La plus belle des brutes s'est musclée pour l'occasion en portant sa cavalerie à 158 ch à 11 900 tr/mn en s'offrant une cartographie spécifique et un contrôle de traction à huit plages.
Qui n'a jamais rêvé un jour de casser sa tirelire pour s'offrir un objet de désir tel qu'une Mv Agusta. Et bien d'ici peu, nous risquons d'en croiser plus d'une sur la route la fameuse 675 Brutale. Une machine attendue depuis très très longtemps. Tour d'horizon. Elle a tout d'une grande !
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