Essai Can-Am Spyder: Le supplice de Tantale (3/3)
Alors ce « Spyder », pour qui, pour quoi ? A 17 000 euros l'entrée de gamme, il n'est déjà pas donné et sa fonctionnalité de même que sa polyvalence ne sont pas évidentes. Reste une bouille rageuse et la réelle sensation d'évoluer à part dans le flot de circulation. C'est sans doute là que se situe l'âme du « Spyder ». La harangue de départ n'était finalement pas si fausse. Ce véhicule ne se compare à rien d'existant. Il a certes en lui un ensemble de philosophies connues, venant de l'automobile, de la moto, du quad, mais il en a fait sa propre synthèse.
Il demande à être exploré, défloré, maîtrisé. Si bien que le message plaqué sur notre « Spyder » d'essai n'est pas qu'une invitation, c'est aussi un conseil très avisé. « Essayez moi », oui, allez faire absolument un tour avec avant de le prendre, car il peut vous surprendre et vous faire subir ce supplice de Tantale, qui consiste à ne pas être en mesure de réaliser ses souhaits alors même que ceux-ci sont à portée de main.
Du coup, il assène sa propre vérité. Mais il en confirme aussi d'autres. Dont celle que l'on n'a sans doute pas fait mieux que deux roues pour circuler.
Merci à Quad 202 pour le véhicule et à Lionel pour sa dsponibilité.
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