En direct du salon de Munich 2023 (vidéo) - Opel Astra ST Electric : l'un des seuls breaks compacts électriques du marché
Comme la Peugeot 308 avec laquelle elle partage sa plateforme et ses motorisations, l'Opel Astra de sixième génération a droit à une version électrique, de surcroît disponible en version break. Et les badauds qui déambulent dans les rues de Munich, où cette dernière est exposée, n'y semblent pas insensibles.
En se déclinant en version Sports Tourer, l'Astra se fait l'un des seuls breaks compacts "zéro émission" du marché avec, bien sûr, sa cousine française, la Peugeot e-308 SW. Et à notre grande surprise, le modèle exposé dans les rues de Munich était souvent cerné par des badauds venus l'admirer.
Qui dit break, dit volume en conséquence : dans cette variante longue de 4,64 m, l'Astra propose 516 litres dans le compartiment à bagages, contre 352 litres pour la berline (27 cm plus courte). Sans révolutionner le segment, la ST se montre par ailleurs pratique lors des gros chargements avec deux tirettes sur les parois du coffre qui permettent de plier la banquette quasiment à l'horizontale et obtenir 1 553 litres en un clin d'œil, les dossiers étant découpés en trois parties pour embarquer des objets longs entre deux passagers (ski, escabeau, planches en tous genres).
Hélas, les places arrière manquent d'espace au niveau des jambes : les grands ados mais également les bambins qui auraient les pieds relevés par des rehausseurs risquent de râler. Par ailleurs, les places latérales, trop rembourrées au centre, s'avèrent peu confortables. Seules consolations : les rangements sont corrects (bacs de portières, poches aumônières) et l'Astra met à disposition des aérateurs et prises USB sur la console centrale.
À l'avant, l'Allemande se distingue de la 308 par sa planche de bord rectiligne cossue mais austère, et aussi par une ergonomie simple, avec de vrais boutons pour la ventilation qui évitent de passer par l'écran central pour effectuer ses réglages. À défaut d'être ultrarapides et simples à utiliser, les systèmes multimédias et d'instrumentation se révèlent lisibles.
De fait, entre son look plutôt réussi, son type d'énergie à la mode et son bel espace intérieur, l'Astra ST Electric suscite l'intérêt. Sauf que techniquement, il n'y a pas de quoi s'emballer. Bien qu'elle dispose d'un moteur et d'une batterie récemment introduits dans la galaxie Stellantis, les prestations routières peuvent décevoir. À l'heure ou une "simple" Megane E-Tech propose 220 ch et une pile de 60 kWh utiles, l'Allemande se contente de 156 ch et d'un accumulateur de 51 kWh nets.
Certes, cela lui suffit à passer de 0 à 100 km/h en 8 secondes et à couvrir 416 km sur un cycle mixte WLTP. Mais on imagine bien que sur des grands axes, l'autonomie risque de fondre. Et les puissances de charge limitées à 100 kW en courant continu nous semblent également bien trop justes pour ravitailler rapidement. À confirmer lors de nos premiers essais et mesures. Il s'agirait de ne pas investir dans un véhicule incapable d'assurer ses fonctions de break papa gâteau, d'autant que les tarifs, pas encore annoncés, devraient dépasser allègrement les 40 000 €.
L'instant Caradisiac : un Combi "polluant" à deux pas de l'Astra…
Étalé jusqu'au centre de Munich, l'IAA réserve son lot de surprises, et notamment l'exposition de quelques véhicules historiques, sur le stand Porsche par exemple mais aussi à quelques coins de rues. C'est ainsi qu'un bon vieux Volkswagen Combi T1 à la déco délicieusement "Flower Power" était venu faire un pied de nez aux Corsa et Astra électriques, juste à côté du stand Opel. Oui, il brûle de l'essence, mais de fort belle manière !
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