Dieselgate : enquête ouverte sur Fiat en France
Opel y a échappé en début de semaine pendant que Renault était visé dès la semaine passée. Cette fois, c’est Fiat qui va connaître la procédure judiciaire en France. Les conséquences, une fois encore, d’un « dieselgate » commencé par Volkswagen. Et poursuivi par d’autres. Par qui ? C’est justement ce que cherchera à savoir cette information judiciaire ouverte par le parquet de Paris.
Un parquet qui se basera sur le rapport de la DGCCRF visant les moteurs diesels Fiat. Les griefs ? Comme pour Renault et Volkswagen: le constructeur automobile italien est accusé de "tromperie" sur ses dispositifs de contrôles anti-pollution.
Trois juges du pôle santé publique vont œuvrer. Pour Fiat, c’est la poursuite des ennuis après que le groupe Fiat Chrysler a également été mis en cause aux Etats-Unis. Un pays où une enquête est en cours sur la présence d'un logiciel frauduleux à bord de véhicules des marques Jeep et Dodge, toutes deux filiales du groupe.
On rappellera que,début février, Fiat-Chrysler (FCA) avait réaffirmé que ses véhicules diesels étaient "totalement conformes aux exigences en termes d'émissions" et exprimé "ses plus amples réserves" sur des tests menés sur un seul exemplaire de véhicule, après l'enquête de la répression des fraudes en France.
Après les révélations nées du scandale des moteurs diesels de Volkswagen, une commission d'experts indépendants avait été mise en place en octobre 2015 par la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, avec pour mission d'effectuer des tests sur une centaine de véhicules vendus en France par une douzaine de constructeurs différents.
Ses travaux ont révélé d'importants dépassements des seuils de pollution chez certains constructeurs et mis en évidence un décalage parfois considérable entre les séances d'homologation et les conditions réelles.
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