John Hopkins est le premier à le reconnaître : tout ça pour ça ! « Après six opérations, des milliers de dollars dépensés à la rééducation, c'est dommage d'en être arrivé là. » Le protégé de Paul Denning s'était en effet salement amoché l'annulaire de la main droite après une chute lors des premiers essais du Grand Prix de la République Tchèque qu'il arpentait comme invité de marque. Une blessure qui lui avait valu de retrouver la table d'opération.Mais une blessure qui a aussi perturbé sa fin de saison en BSB, championnat qu'il n'a perdu que pour une poignée de millièmes à l'issue de l'ultime rendez-vous, alors que le même mal l'avait contraint à refuser une nouvelle invitation en Grand Prix sur un tracé qu'il apprécie : Sepang.A l'aube d'une saison 2012 qu'il effectuera en mondial sur une Suzuki Yoshimura aux côtés de Leon Camier dans le team Crescent, « Hopper » a dû se résoudre à donner son aval pour l'amputation du membre qui refusait obstinément de le laisser en paix. L'opération s'est bien déroulée et Hopkins ne pense plus à présent qu'à une seule chose : retrouver sa GSX/R à Phillip Island.