Loris Capirossi est revenu meurtri de sa campagne d'outre-mer. Les adducteurs touchés et quelques fractures plus tard, le vétéran italien, qui connait une saison noire chez les bleus de Suzuki, était annoncé comme plus qu'incertain pour le final de l'année que le Moto GP s'est aménagé au Portugal et en Espagne. Mais après réflexion, Capirex a décidé de s'embarquer pour Estoril et affronter ce week-end la commission médicale. Tout ça pour quitter sur une bonne note le blason d'Hamamatsu avant de s'en aller retrouver une Ducati chez Pramac:« J'espère récompenser les membres de mon team pour leur patience et le travail qu'ils ont réalisés pendant la saison, notamment après la rude série de trois courses que nous avons disputées à l'autre bout du monde en n'en retirant rien d'autre que de la douleur et des dégâts sur la moto » déclare le transalpin. « Suzuki et l'équipe se sont toujours bien comportées à mon égard et je veux leur montrer que je suis là pour faire de mon mieux et pour me battre avec les meilleurs pilotes. »Oui, mais quid de son état de santé ? « Cela ne va pas m'arrêter parce que j'allais plutôt bien en Australie et ces blessures ne m'ont pas causé trop de problèmes là-bas. J'avais d'ailleurs plus de facilité à piloter la moto qu'à marcher ! J'ai suivi des soins intensifs sur le muscle de ma cuisse et, là aussi, ça va beaucoup mieux. »