Carte grise en ligne : ça coince toujours, 450 000 demandes en attente
La situation ne s'est toujours pas arrangée cinq mois après la fermeture des guichets dans les préfectures : la plateforme en ligne connaît encore des ratés, ce qui bloque plusieurs centaines de milliers de dossiers.

Depuis début novembre, les démarches pour les cartes grises se font uniquement en ligne. Les guichets dans les préfectures ont été fermés, remplacés par des bornes informatiques, pour ceux qui n'ont pas le Net à la maison.
Le but de cette digitalisation forcée : faciliter et accélérer les démarches, en permettant de les réaliser de chez soi, 24 heures sur 24. Mais dès les premiers jours, de nombreux bugs ont été constatés. Et cinq mois après la généralisation des démarches en ligne, qui avaient auparavant été testées dans plusieurs départements, c'est toujours la galère.
Selon le Parisien, entre 400 000 et 450 000 demandes de carte grise sont en attente. Un simple changement d'adresse peut virer au casse-tête. Mais ce sont surtout les ventes et achats des véhicules qui sont perturbés. Des concessionnaires ne peuvent pas réaliser des immatriculations provisoires en W, ce qui bloque des voitures sur leurs parkings. Et cela peut vite peser sur leurs finances, avec des voitures achetées aux fabricants qu'ils ne peuvent revendre. Lassés d'attendre, des automobilistes prennent le risque de rouler sans avoir reçu le bon certificat d'immatriculation.
L'État explique de son côté que le nombre de centres d'expertise et de ressource des titres (CERT), qui gèrent les demandes de cartes grises sur le territoire, va être augmenté, passant de 6 à 9. Il précise aussi que de nombreux dossiers en souffrance le sont à cause d'un manque de justificatifs de la part des demandeurs.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération