Carnet de voyage - Jour 9 : Enfer Pampelunien !!

8h30 pétante, nous sommes sur les motos prêts à traverser le Portugal mais aussi l'Espagne depuis Pinhero.

Après les «au revoir» et les remerciements, on attrape la 2x2 voies au niveau de Mangualde. On ne la quittera qu'au niveau de Burgos en Espagne. Ville à partir de laquelle on empruntera les routes secondaires en direction de Pampelune.

Pas grand-chose à raconter, si ce n'est que les 2x2 voies Espagnoles et Portugaise sont tout bonnement des routes magiques, utiles pour faire parler les «full power». On peut enquiller méchamment dans de grands enchaînements de belles courbes… malheureusement mon pneu arrière (toujours plus fatigué) a du mal à gérer la chaleur (35°) et la rugosité de la route.

Lors d'une pause essence en Espagne, on en profitera pour lui mettre un peu plus de 3 bars de pression. Ya pas à chier, faut que je le remonte à Paris et en plus, demain c'est dimanche !!

Peu avant Pampelune, on fait une stop et Stéphane dit à Victor : «faut pas que l'on se plante cette fois-ci. C'est merdique à passer Pampelune !!». Une fois la lecture de carte réalisée et la décision prise, on attaque la ville par la face sud-est. Résultat des courses, une bonne heure de perdue pour trouver la route qui nous amène à Saint Jean Pied de Port. Avec en cadeau bonus, la perte de Victor à un moment donné dans l'enfer Pampelunien !!!!!

Après un petit plein d'essence au pied du col, on enquille la montée et la descente coté Français. Les motards sont de sortie, ça sent le printemps…

Mais ou va-t-on dormir !?

Comme on arrive coté Français, il devient difficile de manger après une certaine heure et surtout de trouver un hôtel. On profite d'une pause à Arneguy pour passer quelques coups de fil et espérer trouver un hôtel susceptible de recevoir trois motards lassés par une journée de moto. C'est finalement quelques kilomètres plus loin, à Saint Jean Pied de Port que l'on finira cette journée.

Coté restauration, sanitaire, amabilité et hôtel, le choc est assez impressionnant. Cela tranche radicalement avec ce que l'on a pu rencontrer en Espagne et au Portugal ces derniers jours. Mais bon on a faim, on mange... on est mort, on dort !!

Même si nous n'avons pas bien mangé et que la chambre de l'hôtel sent le rat crevé, on s'éteint de fatigue vers 23h…

La première journée de remontée s'achève. 12 heures de moto dans les fesses et les mains. 850 bornes de plus au compteur…