Carnet de voyage - Jour 6 : Bye bye Lisboa…
Après avoir pris plein sud pour la balade d'hier, on fait route au nord pour celle d'aujourd'hui et on quitte définitivement Lisbonne.
Une fois de petit déj' envoyé et compte tenu des petits désagréments de la veille. Pour rappel, plaque d'immatriculation pulvérisée et pneus au témoin, nous décidons de passer chez la fameuse concession Motomil pour voir s'ils pouvaient nous monter une nouvelle plaque mais aussi de nouvelles baskets pour la petit Suzette.
Au niveau de la plaque d'immatriculation, pas possible, ils ont des standards Portugais qui sont trop grands pour la moto. C'est un coup à tout arracher une nouvelle fois. Coté gommards, il avait sous le coude qu'un Z6 pour l'avant et un BT021 pour l'arrière. Comme je suis exigent de ce coté là, ça sera tournée nulle. On garde la plaque en carton (pas le choix) et les pneus jusqu'à Paris…
Pour cette journée, nous faisons route vers le village dans lequel habitent les parents de Victor. Ce village s'appelle Pinhero et se trouve non loin de Carregal. Avec la belle sortie de la veille, ce sera l'une des meilleures journées de ces 10 jours concernant le coté moto-balade.
En quittant Lisbonne et puisque cela aurait été dommage de ne pas le faire nous en profitons pour passer sur le pont du 25 avril mais aussi à la boutique officielle des Pasteis de Belém afin d'en acheter quelques uns en cas de petit creux…
Quelle meilleure route pour partir de la belle capitale que de passer par le bord de mer. C'est donc en direction d'Estoril que nous faisons route pour rapidement nous retrouver au «Cabo da Roca».
Après avoir emprunté la N6, la N247-7 puis la N247, nous voilà une nouvelle fois vers un lieu tout aussi majestueux qui n'est pas sans rappeler les paysages rencontrés à Sagres. Les fleurs sont là pour nous accueillir et la mer nous tend les bras. Seule la falaise nous fera reculer et nous empêchera de nous jeter la tête la première dans la belle bleue.
Après la pause photos, le moment est malheureusement venu de repartir. La route est encore loin jusqu'à Pinhero !! Une soixantaine de kilomètre plus loin, le faim se fait sentir et c'est le bon moment de faire honneur aux Pasteis de Belém achetées quelques heures plus tôt.
Bien que les températures soient pour le moins écrasantes, il est avéré que ces petites gourmandises sont meilleures chaudes qu'à température ambiante. Alors si en plus on y ajoute la vue sur mer, il parait que les pasteis libèrent un petit quelque chose qui fait qu'on ne les oublie jamais.
Et pour trouver un de ces lieux idyllique, on peut faire entièrement confiance en Victor. C'est à Ericeira que nous profiterons de cet instant. Je me passe de commentaire et laisse votre imagination travailler…
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps pour nous de remettre les voiles. Pour continuer un peu le plaisir que nous avons de rouler sur des routes propices à faire de la moto avec un grand «M», on continuera sur la N247 jusqu'à Torres Vedras en direction de Coimbras où nous enquillerons la 2x2 voies pour rattraper un peu notre retard.
Nous arriverons à Pinhero à 21h30. Et nous finiront la soirée vers 2h par une petite partie de fléchettes dans un bar de Carregal…
Encore 10 bonnes heures de motos pour aujourd'hui et 375 kilomètres de plus au compteur.
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