Billet d'humeur : attention aux moustiques !
Le grand soleil, les oiseaux qui chantent, une merveilleuse balade au milieu de Dame Nature. Et les éternels « Chploc » sur la visière quand par hasard, nous croisons un moustique venant finir sa course folle. Quel bien curieux animal que voilà. Pourquoi toujours cette obstination à vouloir nous rencontrer, nous autres motards ?
Pour déjà le situer, ce petit cours de biologie via Wikipédia :
« Le moustique est un insecte de l'ordre des diptères nématocères et de la famille des Culicidae appelé Maringouin au Canada et en Louisiane. Les moustiques possèdent deux paires d'Ailes un corps mince et des pattes longues et fines. Les tailles varient mais ne dépassent que très rarement les 15 millimètres. Les moustiques pèsent de 2 à 2,5 milligrammes. La femelle est généralement plus grosse que le mâle. »
Dans la fabuleuse famille des insectes, je situerais le moustique comme la mob 50cc avec un bruit aigu et continu genre: Zzzzzzzzziiiiiiiiii ! Contrairement à son cousin le bourdon qui lui, serait plus un gros 2 pattes (ou un gros mono j'hésite encore) au bruit plus sourd comme un: Brrrrrrrrooooooo ! Le moustique a plutôt l'âme d'un aventurier suicidaire.
Il agit le plus souvent en escadron pour attaquer, plutôt en fin de journée, ou bien dans les sous-bois, ne nous laissant aucune chance d'y échapper. Avec parfois l'aide de leurs cousines 4 pattes, les guêpes. On peut reconnaître celles-ci facilement grâce à la traînée jaune et à la fâcheuse tendance à s'abandonner en plein milieu de la visière. Ce qui ne nous laisse d'autre choix que de s'arrêter pour nettoyer.
Petit exemple concret d'un casque après 200 kilomètres, sachant qu'il était propre au départ :
Bien sûr comme dans toutes les espèces, ils ont des morphologies différentes: du petit moustique naissant du printemps qui ne laisse qu'une petite traînée transparente, au moustique repu de son repas teintant plus vers le rouge.
Après, suivant les régions de France et leur gastronomie, on peut passer du gros moustique bien gras élevé près des vaches savoyardes, aux moustiques desséchés de Provence, en passant par celui tout stressé de Paris ( cette dernière espèce est en voie d'extinction d'ailleurs).
Et comme dirait un membre du Forum-moto :
« J'apprécie alors cette délicate attention, qu'ont certains de me montrer leur attachement, qui est de continuer a s'étaler plus largement sur ma visière, me faisant le cadeau inestimable d'admirer leurs entrailles transparentes étalées sur toute la largeur de ma visière. »
Qui a dit que les motards ne savaient pas communier avec la nature ?
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