MAXI-FICHE FIABILITÉ. Plus d’1,2 million d’exemplaires vendus en 35 ans, voici un chiffre qui témoigne du succès de ce roadster, tout simplement le plus vendu au monde. Depuis la première génération (NA) apparue en 1989, la recette reste la même, celle de procurer un maximum de plaisir sans vous ruiner.
Au départ la Mazda 2 était un petit minispace, certes compact, mais spacieux. Avec la seconde génération, dont il est question ici, elle se transforme en citadine polyvalente. Avec 3,89 m de longueur, elle est plutôt courte cependant, à la manière d'une Toyota Yaris ou d'une Suzuki Swift.
Mazda est toujours resté assez discret sur le marché des berlines compactes, du moins en termes de ventes. Car son modèle "3" de 3e génération, adoptant les codes de design "Kodo" (l'âme du mouvement), s'il ne s'est pas distingué par son succès chez nous, s'illustre en tout cas par son style épuré.
Le Mazda 5 s'est engouffré dans la catégorie des monospaces compacts bien après les autres, en 2005, soit presque 10 ans après sa majesté le Renault Scénic. Mais il a apporté avec lui une innovation majeure sur ce segment, reprise de la catégorie des "grands" monospaces. Il s'agit bien sûr des portes latérales coulissantes. Un système qui permet d'offrir une très bonne accessibilité aux places arrière, même dans des lieux très étroits. Mécaniquement, il n'utilise que des moteurs d'origine Mazda, contrairement à d'autres modèles de la gamme, qui reprennent des mécaniques PSA. Cela lui permet d'afficher une meilleure fiabilité, ces blocs étant quasiment irréprochables. Par ailleurs, le "5" connaît quelques soucis récurrents, mais d'une gravité relative, et les utilisateurs sont globalement satisfaits de leur investissement. En occasion les prix sont assez soutenus, il faut le savoir…
Cette deuxième génération du petit roadster Mazda a abandonné ses phares inclinables mais reste craquante à souhait. Bien que refondue techniquement, elle offre au regard une ligne qui l'apparente encore de près à sa célèbre devancière mais progresse, de fait, dans tous les domaines. Notamment le comportement routier, l'équipement, et la présentation intérieure. C'est souvent un bon achat, et, la plupart du temps, les modèles proposés à la vente ont peu roulé.
Mazda 6
48
Cette berline de ligne effilée a marqué un renouveau de la marque, après quelques lourdes années durant lesquelles toute inventivité semblait s'être absentée. Cette berline – également proposée en break – s'affirme par une personnalité esthétique propre et par le plaisir de conduite qu'elle distille à son conducteur. Cela ne se monnaye pas à de tarifs prohibitifs. Mais il faut dire que la finition intérieure ne donne pas une image très valorisante de la voiture.
Mazda 3
11
Après la berline "6", cette 5 portes de dimensions assez compactes marque le renouveau de Mazda, avec un style dynamique qui semble plaire. Elle sort en tout cas de l'anonymat dans lequel s'était cantonnée sa devancière, la dernière 323 issue d'une longue lignée. Au demeurant, ce n'est pas un produit 100% Mazda, puisqu'elle partage son soubassement technique avec Ford (Focus, C-Max) et Volvo (actuelles S 40 et V 50) ; et ses diesels sont issus d'une collaboration – fructueuse – avec Peugeot-Citroën et Ford. Voilà pour son identité mélangée. Au final, elle est bien plaisante et se présente sur le marché dans des fourchettes de prix très cohérentes par rapport à ses mérites.
Mazda 626
15
Cette berline, dernière représentante d'une très longue lignée chez Mazda, a longtemps incarné la solidité automobile. Elle n'était pas forcément passionnante à conduire, mais séduisait ses propriétaires sur la durée, en raison de la quasi-absence de soucis mécaniques et de l'endurance extrême de ses pièces d'usure. Hélas, avec cette ultime génération, le tableau s'est gâché : la voiture est restée peu intéressante à conduire, voire a régressé sur ce point, avec un manque de sex-appeal vraiment flagrant, et sa qualité générale a marqué un net recul, comme le montre de façon évidente sa finition intérieure, très largement économique.
Mazda 323
18
Cette ultime génération d'une longue lignée de voitures plus ou moins originales a consisté en une simple berline 5 portes, au allures presque utilitaire de dimensions compactes, et présentant un certain anonymat. La fadeur de sa définition et la minceur de sa gamme ne doivent pas faire oublier son principal attrait : une fiabilité nettement au-dessus de la moyenne. Mais, pour ce qui est du plaisir de conduite, il faut bien avouer que le cœur n'y est pas. Ce pourra donc être un achat raison, en aucun cas un achat passion.