Rétromobile 2019 fera un peu (beaucoup) de place pour l'un des véhicules les plus imposants de l'histoire des transports français. Le T100 sera en effet exposé pour rappeler qu'il fut un temps où les 50 tonnes sur un engin pareil étaient du domaine du réel.

Facel Vega fut la dernière marque automobile française de prestige. Elle sera à l’honneur pour l’édition 2014 du salon Epoqu’auto qui nous donne rendez-vous les 7, 8 et 9 novembre prochains.

Rarement l’apparition d’un nouveau modèle n’aura marqué son époque comme l’arrivée sur le marché national du poids-lourd du Berliet  GAK avec sa cabine « Relaxe » et de sa famille.

La littérature enfantine avait le « Club des cinq », mais le monde du poids lourd eut aussi, son club, le « Club des quatre ».

A la fin des années 1950, et grâce à sa cabine Relaxe, novatrice, Berliet maintient son leader-ship sur le marché français des poids-lourds.

Proposer des camions plus modernes que ceux d’avant guerres et conserver sa place de leader convoitée par ses concurrents, tel furent les motivations de Berliet au cours des années 1950.

Quelle page d’histoire de l’industrie du poids lourd français peut revendiquer d’avoir été écrite par trois de ses constructeurs ? Celle du successeur du Berliet Stradair , la série K qui fut commercialisée par Berliet, Citroën et… Renault V.I.

Faire carrière dans les carrières. C’est ce que parvint à faire le Berliet GBH grâce à sa bonne robustesse.

Pour effacer le mauvais succès de sa gamme antérieure dont les mécaniques manquaient de fiabilité entrainant casses de moteurs, boîtes de vitesse et même arbres de roues, Berliet lança en 1971 une nouvelle gamme de poids-lourds.

Souvenez-vous – Berliet fut le précurseur de la suspension pneumatique sur camions avec son Stradair apparu en 1965, alliant les traditionnels ressors à lames à une suspension à coussins d’air.