Mercredi, j’ai reçu un mail de la Ligue de défense des conducteurs qui commençait par : « Madame, Monsieur, Nous n’avons pas un seul instant à perdre. »
Jean Savary
Lui écrireAvant le bolide 100 % électrique promis pour 2025, Ferrari vient de lâcher une hybride assez étonnante qui devrait réconcilier les tifosis avec le silence et les kilowatts.
On commence à en voir beaucoup de cette minuscule voiture électrique à 7 000 €, taillée pour la ville et pour sauver la planète. Sans trop y croire, j’avais parié sur son succès. Il est au rendez-vous, mais n’est pas celui que j’espérais.
Alors que nous n’avons jamais eu à ce point besoin de voitures électriques, celles-ci vont bientôt manquer. Faut-il gérer la pénurie en les réservant à ceux qui en feront le meilleur usage ?
Guerre en Ukraine, urgence climatique, dépendance énergétique, réserves en baisse, flambées des prix, consommer moins de pétrole n’a jamais été aussi urgent. Alors, comment l’économiser ? En le subventionnant ?
Les conséquences de la guerre en Ukraine iront bien au-delà d’un choc énergétique. Si les armes ne se taisent pas, le cours du pétrole en forme de montagnes russes ne sera qu’un détail dans le tableau.
Peut-on écrire un billet d’humeur sur Caradisiac quand la guerre revient en Europe, quand les cauchemars des années de guerre froide rougeoient à nouveau et qu’un pays de 44 millions d’habitants est attaqué par l’armée russe ?
Cela devait arriver et c’est arrivé : le prix des carburants s’envole, réveillant les gilets jaunes et étranglant les gros rouleurs. Pourquoi ne l’avons-nous pas anticipé ?
Nos voitures ne seront pas seules à participer à la hausse de la consommation d’électricité. Si nous voulons pouvoir les recharger partout et à toute heure, il faudra mettre la main à la poche et reporter la « sortie du nucléaire ».
Avec ses hybrides qui pèsent 60 % de son gros million de voitures vendues en Europe, Toyota a pris en 2021 la deuxième place du marché du vieux continent. L’hybride, vous vous souvenez, ça ne marchera jamais…