Actualité moto - Triumph: L'état-major d'Hinckley intègre la délégation britannique pour le voyage officiel en Inde
Les voyages officiels se succèdent dans une Inde ou chacun pressent une belle opportunité économique dans ce pays émergent à la taille d'un continent. La France est passée et la Grande Bretagne se prépare à y aller. L'ancien colonisateur a gardé de bonnes relations avec ce qui était une partie non négligeable d'un empire passé, et David Cameron, l'eurosceptique premier ministre de sa Majesté a fait la liste de sa délégation, qui l'accompagnera pour le périple.
Et, ô surprise, les dirigeants de Triumph ont été invités à prendre place dans l'avion. Une reconnaissance pour le constructeur britannique qui ambitionne de lourds investissements en Inde. Le blason d'Hinckley a ainsi déjà acquis du terrain pour une usine à Karnataka. Une conjoncture qu'appuie Nick Bloor, le CEO de Triumph Motorcycles : « L'Inde est un marché majeur pour la moto et Triumph a longtemps réfléchit avant de se décider à y investir. Nous voyons ce pays comme la prochaine étape de notre stratégie économique globale. Ce voyage sera, je l'espère, l'opportunité de progresser avec les investisseurs locaux avant d'avancer dans notre ambition d'être présent dans le marché indien. »
L'Italie, l'Allemagne, l'Autriche et la Grande Bretagne ont leurs constructeurs motos soutenus par les politiques. Comme l'Espagne, la France n'a plus rien. C'est même pire car à la différence de la première citée, la seconde n'y accorde qu'un intérêt confidentiel qui a du mal à masquer une aversion largement répandue et alimentée aussi primitive qu'industriellement suicidaire.
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