C’est un fait acquis : au 1er juillet de cette année, il faudra réduire de 10 km/h son allure sur les routes secondaires en France, si l’on ne tient pas à dépasser la vitesse maximale qui y sera autorisée. Concrètement, il faudra se caler à 80 km/h au lieu de 90. Sinon, ce sera l’excès de vitesse qu’une voiture radar privée, à la légalité qui pose question jusque dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, pourra vous relever. Une baisse de rythme hautement impopulaire si l’on en juge par un récent sondage. Alors, pour changer l’opinion, on a décidé de la manipuler.
Il y aura à nouveau pas mal de monde sur les routes à l'occasion du week-end prolongé de la Pentecôte. Bison Futé a sorti les drapeaux orange et rouge.
Si même en interne, les experts juridiques de Beauvau jugent douteuse la légalité de la privatisation de la conduite des voitures-radar, et déconseillent de se lancer dans un tel processus, comment peut-on malgré tout en arriver à la mise en place effective de cette "externalisation" ? Ni le ministre de l'Intérieur, ni le délégué à la Sécurité routière ne répondent pour l'instant à la question.
Une partie d'un mur de soutènement du viaduc de Gennevilliers s'est effondrée. À ce niveau, la circulation sur l'A15 dans le sens province/Paris restera coupée plusieurs jours.
Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, Caradisiac se penche sur les mesures prises en matière de sécurité routière. Au-delà du débat sans fin sur les 80 km/h, quelles avancées réelles ?
C’est une des nouveautés dont se targue la Sécurité routière qui y voit une mesure phare pour optimiser l’efficacité des contrôles de vitesse. Pour l’État, le discours tourne autour du fait qu’avec cette opportunité, ses forces de l’ordre pourront se concentrer sur des missions liées à la sécurité des Français. De quoi s’agit-il ? Des voitures radars gérée par des sociétés privées. Un dispositif dont la légalité interpelle. Et apparemment pas seulement les associations de défense des automobilistes. Le ministère de l’Intérieur lui-même ne serait pas à l’aise avec ce schéma…
La baisse est certes minime, avec - 0,7 % par rapport à avril 2017. Mais elle est de 5,8 % pour le nombre d'accidents et de 6,3 % pour le nombre de blessés.
L’offensive hivernale dans notre verte contrée, pour le coup, drapée de blanc, a été courte mais violente. Une attaque éclair dont la retraite a laissé des traces sur une chaussée martyrisée qui n’était déjà pas au meilleur de sa forme. Il va donc falloir réparer et colmater, et c’est ce qui va se passer, par exemple sur une autoroute A4 dont la réfection vient de commencer. Cela va durer près de cinq mois, ce qui veut dire des ralentissements qui se feront d’autant plus ressentir durant la période de la transhumance estivale…
Chez BMW, on a maille à partir au Royaume-Uni avec certains modèles qui se caractérisent par des coupures de contact intempestives. Un dysfonctionnement suffisamment grave pour avoir été identifié comme la cause d’un accident mortel en 2016. Mais ce n’est pas tout à fait ce problème en lui-même qui nous préoccupe ici. C’est plutôt l’attitude de BMW, qui n'étend les actions correctives sur ses voitures que sous la pression médiatique.
C’est une nouvelle qui nous vient de nos voisins belges que l’on raille souvent. Mais ce serait ici mal à propos. Le site gocar.be relate en effet que le ministre fédéral de la mobilité François Bellot a enterré l’idée du permis à points en Belgique. Pourquoi ? Parce que selon une étude indépendante, la mise en œuvre d’un tel dispositif est estimée à 8 millions d’euros par an. Une décision et des considérants qui nous éclairent sur les prises de décision de ce côté-ci de la frontière en matière de répression routière…
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