C'est ce qui ressort de ces trois jours au bord du lac de Côme à Mandello del Lario en Italie. Comme disent les Talibans Motoguzzistes, « c'est l'essence même de la passion de la moto ». Nous vous avions donné rendez vous il y a quelques mois de cela sur le blog pour cette événement.
Et oui, c'était ce week-end, l'un des plus grands rassemblements motards de l'année. Le Bol d'Or est devenu en quelques années une course mythique. Pour une année de plus, c'est Suzuki qui remporte la victoire pour la 10ième fois. On commence à se demander ce que font les autres équipes.
A une époque du tout sécuritaire, exacerbé en matière de circulation routière, dont la démarche trouve son fondement dans sa statistique salutaire, on reste toujours interdit à la prise de connaissance de réalisations exotiques, dont la philosophie de conception est, uniquement, le côté pratique.
Je garderai toujours en souvenir la seule et unique fois ou j'ai été condamnée à rouler sur la neige en moto. C'était au mois de février, un de mes copains de l'époque et moi-même étions démangés de la poignée, à tel point que malgré le froid, les routes mouillées, le sel et la neige sur les sommets, nous nous étions donné rendez vous pour rouler.
Le rendez vous est donné pour l'année prochaine avec la conception du bicylindres en V de 1686cc de la société de préparation Confederate motorcycle. Il aura pour nom Renovatio project (« renaissance » en latin) et sera mis en œuvre par Ed Jacobs.
C'est quand même curieux pour une moto qui est à la base une anglaise. C'est Pettinari Classic & Racing Bikes de Cinisello qui est à l'origine de cette réalisation. Et pourtant cet atelier est une référence pour les motards passionnés de la marque Triumph.
Honda nous a toujours habitué à son extravagance en terme de prototype moto et scooter. On ne va pas déroger à la règle et présenter un de ses modèles, certes pas très récent, mais bien original : Le scooter-Chopper. Son petit nom : le T1 ou Thunder et Flash et il nous vient tout droit de Turquie.
L'œuvre est dépouillée, du genre intemporel, d'un style vintage que l'on appelait aussi « basic » au siècle dernier. C'est R. M Racing qui l'a badgé sous la baguette d'Oscar Rumi. Ce sorcier de la mécanique Honda a ainsi inscrit le blason ailé dans un mouvement qui prend son élan, et que Ducati avec ses Paul Smart et Triumph avec le retour du Scrambler accélérent.
Non, les pilotes Yamaha de Moto GP ne sont pas des androïdes venus d'ailleurs. Ce sont bien des pilotes de notre environnement naturel, à quand bien même leurs extraordinaires facultés à piloter laissent-elles planer le doute sur un développement génétique singulier pour le commun des mortels.
Pour ceux qui, entre boire ou conduire, ont du mal à choisir, voici un ustensile qui justifie l'adage « qu'importe le flacon pourvu que l'on est l'ivresse. » Une belle casquette pour s'en prendre une en plomb après s'en être donné dans le casque. Certains l'ont rêvé, aux Etats Unis, ils l'ont fait.
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