Sur les dix premiers mois de l’année, les entreprises françaises dépassent le quota de 20 % de véhicules propre dans le renouvellement de leur parc. Mais ce ne sont pas celles qui en ont l’obligation légale qui sont forcément les plus vertueuses. D’où la crainte des sanctions.
L’Assemblée nationale vient de rejeter la loi de finance 2025. Il n’est plus question de sanctions contre les entreprises qui ne respectent pas leur engagement légal en matière de verdissement de flotte.
Désormais dominé par les modèles hybrides simples, le marché entreprise enregistre en octobre un troisième mois de baisse consécutif. La perspective de finir l’année dans le rouge s’accroît.
Selon le baromètre 2024 d’Axa prévention, les conducteurs professionnels sont plus enclins à prendre des risques que les autres automobilistes.
Pendant toute la durée du mondial de l’auto de Paris 2024 les gestionnaires de parcs sont venus scruter avec attention les nouveautés constructeurs, mais aussi débusquer les nouvelles opportunités qui s'offrent à eux. Le point avec Daniel Vassallucci, CEO d’Optimum Automotive, plateforme de gestion de flotte.
La fiscalité sur les véhicules de fonction thermiques s’apparente à « une niche brune » dont le manque à gagner pour l’État approche les 4 milliards d’euros selon une étude de l'ONG Transport & Environment.
Alors que la pression s'accentue pour accélérer le verdissement des flottes, les entreprises peinent à convaincre leurs cadres de délaisser leur gros SUV de fonction au profit de modèles plus modestes et plus économiques sur le plan financier et environnemental.
Quatre pays appellent la commission européenne à légiférer sur le verdissement des flottes automobiles avant fin 2025.
Le gouvernement réfléchit à modifier la fiscalité sur les voitures de fonction à motorisation thermique. Une façon d’encourager le verdissement des flottes et d’engranger au passage quelques précieux milliards.
Plusieurs sociétés françaises et administrations détentrices de flottes de voitures défectueuses se constituent partie civile dans le cadre des procédures pénales contre Volkswagen, Renault et Stellantis. Cela concerne 70 000 nouveaux véhicules en France.
Rechercher par sous-rubrique dans Flottes auto