Tout le monde ou presque connait le plus réputé des assistants à la conduite baptisé Coyote. La société qui se développe depuis 5 ans grâce à des investisseurs privés est arrivé à un tournant de son histoire. Plusieurs pistes étaient possibles mais finalement, deux des premiers investisseurs, Arthur, le présentateur télé et la famille Benetton, revendent leurs parts, les fondateurs reprennent les rênes et vont poursuivre le développement.
Le gouvernement ne semble pas se faire que des amis en ce moment parmi les professionnels, représentants et autres usagers de la route. Sa nouvelle pastille verte, qui veut éradiquer les voitures stigmatisées comme « sales », a ainsi du mal à passer. De même, les initiatives d'un ministre de l'Economie à vouloir aménager les règles de l'obtention du permis de conduire est une pilule que les auto-écoles ne tiennent pas à avaler. Celles-ci regrettent une concertation à deux vitesses tout en craignant pour une sécurité routière qui serait écornée par l'arrivée dans la circulation de nouveaux conducteurs formés différemment. Autant d'arguments réfutés par Emmanuel Macron.
La Chine, pour l'automobile, n'est plus seulement incontournable en terme de marché. Elle est aussi vitale d'un point de vue industriel alors que cette activité se révèle en écho comme un levier fort de l'aménagement du territoire de l'empire du milieu. Les volumes produits sont impressionnants, le gigantisme des infrastructures étonnent et la progression en quelques années donnent le vertige. Mais attention, en Chine comme ailleurs, rien n'est définitivement acquis...
L'annonce est comme un coup de tonnerre dans un ciel sombre et gris pour la production automobile en Europe de l'Ouest. Rien ne serait donc perdu pour cette partie du monde autrefois si prospère. Une bonne nouvelle pour l'Espagne et spécialement la région de Valence. Certes. Mais sur ces 2,3 milliards d'euros annoncés par Ford il faut retrancher les 1,1 milliard d’euros qui avaient déjà été déclarés en 2011 alors que l'embellie de Valence ne doit pas masquer les fermetures de Genk en Belgique et les restructurations à Dagenham en Grande Bretagne.
Tout comme DS, Hyundai n'a pas connu en France une année 2014 extraordinaire. Les ventes ont reculé de 33%, la part de marché est tombée sous les 1% mais plutôt que faire l'impasse sur les explications, Hyundai France fait le bilan et cherche à se relancer en 2015. En toute clarté.
General Motors a eu la surprise de voir le « petit » SUV Buick Encore (« notre » Opel Mokka) se vendre très correctement aux États-Unis. Ce succès inattendu va avoir pour conséquence une arrivée sous le capot de ce modèle de moteurs plus puissants.
Mark Fields dirige depuis quelques mois Ford Motor Co. Lors d'une intervention durant une conférence sur l'automobile à Bochum en Allemagne, il a pointé du doigt un danger qui menace selon lui leur métier : l'arrivée de nouveaux acteurs dans l'industrie automobile. Il ne s'interroge pas sur l'émergence de nouvelles marques mais plutôt d'acteurs d'autres industries désormais attirés par la fabrication et la vente d'automobiles.
L'année est repartie que certains ont déjà les yeux rivés sur les scores des premiums aux États-Unis. Si en 2014, BMW a terminé devant Mercedes, petite surprise en ce mois de janvier, Mercedes a dominé mais pas devant BMW puisque c'est Lexus qui suit la marque à l'étoile.
Même si l'Europe reste le maillon faible dans la chaîne Ford, la marque à l'ovale bleu peut se féliciter au moins d'une chose : la meilleure vente européenne de 2014 chez les citadines, ce fut la Fiesta, et ce pour la troisième année consécutive.
La Mazda 5 n'est guère connue en France et pour cause, ce grand monospace sept places n'a été que très peu vendu dans nos contrées. Il faut dire que depuis 2010 et l'avènement des crossovers, les monospaces n'ont plus vraiment leur place. Du coup, Mazda vient a décidé de supprimer la 5 de son catalogue, le monospace ne sera d'ailleurs pas remplacé par la suite.
Dans la rubrique Economie / Politique
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