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À 14 ans il tente de semer les gendarmes avec l'Audi de ses parents

Dans Faits divers & Insolite / Justice

André Lecondé

Une Audi Q7 pris en contrôle de vitesse et qui refuse l’interpellation. Une course-poursuite s’engage qui se finira bien des kilomètres plus loin avec des gendarmes blessés et le fourgon des militaires endommagés. Une affaire de terrorisme, un fait de grand banditisme ? Quel est donc cet individu si déterminé au volant ? Un adolescent de 14 ans sans casier judiciaire au volant de la voiture de ses parents.

À 14 ans il tente de semer les gendarmes avec l'Audi de ses parents

On sera curieux de connaître la décision de justice au sujet de ces faits de délinquance routière qui, au vu des conséquences matérielles et corporelles ne se terminent finalement pas si mal. Entendez par là qu’il n’y a pas eu de dégâts collatéraux, de blessés graves et, bien sûr, pas plus de mort. Mais tous les ingrédients étaient réunis pour un réel drame.

Nous sommes en Moselle, et tout commence sur la RN 52, entre les villages de Fameck et Rombas. Un contrôle de vitesse y est effectué et une Audi Q7 se fait prendre à 138 km/h au lieu des 90 km/h autorisés. Au moment d’arrêter le véhicule pour dresser l’infraction, ce dernier refuse d’obtempérer et fonce sur les gendarmes. Une première fois.

Une course-poursuite s'engage et les moyens sont mis en œuvre sur le trajet de la poursuite par des patrouilles sollicitées en renfort : herse, pneu crevé, conduite sur une jante… Mais l’Audi Q7 poursuivra sa route.

C’est dans la commune de Mondelange que les gendarmes découvrent l'Audi à l'arrêt. Fin de l’histoire. Que nenni. Son chauffeur remet les machines en route et fonce, une seconde fois, sur les gendarmes. Qui cette fois, avaient mis en barrage leur fourgon de dotation. La percussion a lieu et le véhicule bleu est projeté à cinq mètres.

Cette fois, la messe est dite. Les gendarmes découvrent alors, au volant, un adolescent de 14 ans. Il n'a pas de casier judiciaire et il sera laissé libre après sa garde à vue. Il sera convoqué ultérieurement devant le juge des enfants. Deux gendarmes sous le choc se sont quant à eux vu prescrire plusieurs jours d'ITT.   

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