L'Opel Corsa OPC n'a pas vraiment su convaincre par son efficacité, même si son tempérament explosif ne manque pas de charme : notre Soheil Ayari lui-même a ainsi été séduit par le punch de son moteur mais déçu par le train avant servant un peu trop de fusible. Probablement conscient de ces défauts, la marque au Blitz a voulu affûter son outil en lançant la Nurburgring Edition, une série limitée à 150 exemplaires (mais l'OPC de base peut aussi recevoir le même traitement en option contre 4 240€), d'abord en passant la puissance son 1,6 l turbo de 192 à 210 ch mais surtout en lui attribuant des suspensions Bilstein et en lui greffant un différentiel à glissement limité mécanique.
Est-ce que cela sera suffisant ? Pour Alexandre Bataille lors des essais presse, le comportement de la petite bombinette allemande se trouve transfiguré avec un châssis enfin à la hauteur de sa mécanique. Quelques mois se sont écoulés, et la Nurburgring Edition a enfin fait son entrée dans les parcs presse. En attendant que Soheil Ayari puisse en prendre le volant et apprécier ses progrès, Top Gear est le premier à ouvrir le feu outre-Manche, où OPC se prononce VXR, avec James May, dit « Captain Slow », à son volant.
Top Gear : Opel Corsa OPC Nurburgring Edition vs... nouvelle Fiat Panda TwinAir, laquelle est la plus amusante ?
C'est devenu selon lui tout simplement une des meilleures de sa catégorie. Mais James May étant James May, il ne pouvait se contenter de faire un essai classique sur la piste de l'émission, avec crissements de pneus et hurlements de moteur. Non, il a voulu aussi la conduire sur routes ouvertes en enchaînant nids de poule et ralentisseurs et là, le tableau idyllique se ternit quelque peu, ses suspensions affermies la rendant extrêmement inconfortable. Et quand vient le moment de régler la note, si cette Corsa est épicée, cette dernière est elle plutôt salée, avec un tarif de base avoisinant les 28 000€ en France et pouvant dépasser les 30 000€ en cochant quelques options.
Du coup, James May, fidèle à sa réputation, lui préfère la nouvelle Fiat Panda avec la motorisation bicylindre 850 cm3 turbo TwinAir de 85 ch, parce qu'il la trouve plus amusante, notamment grâce à ses pneus plus fins, tout en étant deux fois moins chère. Mais son petit moteur et les freins dimensionnés pour aller avec sa puissance rendent cependant ses performances sensibles au nombre de passagers embarqués, surtout quand ces derniers se « portent bien », comme on dit poliment, ce que James May a prouvé par un simple test.
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