Le Parisien s'est entretenu avec Henri Prévost, délégué interministériel adjoint à la Sécurité Routière, à propos du bilan des nouveaux radars mobiles que nous avons évoqué hier. Durant l'interview, nous avons appris que le nombre total de radars fixes ne devrait pas dépasser les 4 200 déjà installés actuellement, mais que l'effort portera plutôt sur leur modernisation.


Comme dans ce domaine extrêmement rentable, la recherche n'a pas de mal à être financée, de nouvelles générations d'appareils apparaissent tous les ans. Ainsi, le délégué interministériel a indiqué que l'on allait expérimenter dès cette année quatre radars fixes « double face » qui seront capables d'immortaliser les plaques d'immatriculation avant et arrière du véhicule contrevenant, ce qui permettra de faire diminuer notablement les possibilités de recours et augmentera le taux de photographies exploitables qui ne dépasse pas 66 % actuellement. Une rentabilité qui ennuie les élites bien conscientes que l'on peut améliorer tout cela comme le laisse entendre Henri Prevost pour qui ¾ de la baisse du nombre de morts sur la route est à mettre à l'actif des radars :

« L'objectif est de réduire le nombre de flashs qui ne produisent pas de PV faute de photo exploitable »


Et si on associe tout cela à une autre mesure pertinente - pour notre sécurité –, ce sera parfait.