On a beau dire, mais le turbo est une arme redoutable sous un capot. Largement mis en avant dans les années 80 sur certaines GTI, puis délaissé ensuite au profit de l'atmosphérique, « l'escargot » est revenu en force ces dernières années à tous les étages, de la petite citadine bien sage à la beaucoup moins recommandable berline haute performance. La BMW M5 n'a pas échappé à la règle et a abandonné son V10 complètement fou (en tout cas pour une berline !) pour un V8 biturbo plus « dans l'air du temps ».


Les performances ne sont toutefois pas en reste avec à la clé, 560 ch transmis aux deux roues arrière qui ont la lourde tâche de transmettre cette force herculéenne au sol sans transformer les pneumatiques en poussière trop rapidement et sans envoyer celui qui se trouve derrière le volant dans le décor.


Avec une telle puissance, il faut évidemment s'attendre à un tempérament un peu fou, même si l'électronique veille (mais elle ne fait pas tout !). Qu'en sera-t-il de la prochaine M5 ? (Re)passera-t-elle au six cylindres, histoire de nous rappeler le bon vieux temps de la E34 ?