Un peu d’histoire ? – Lancée en mars 1956, la Dauphine permet une montée en gamme par rapport à la 4cv qui continue d’être produite. Elle est dotée d’un moteur de 845 cm3 qui développe 30 ch alors que la 4cv ne dispose que d’un 4 cylindres de 745 cm3 délivrant 21 ch. En 1961 la Dauphine devient « gamme » en proposant trois versions : la Dauphine « proprement dite », la Dauphine Gordini, à tendance sportive, et l’Ondine, version mieux finie et plus luxueuse. Si l’Ondine plafonnait à 115 km/h, l’Ondine Gordini qui apparaîtra un peu plus tard, atteignait les 127 km/h grâce à un moteur poussé à 34 ch. Sa carrière s’achèvera en septembre 1962.
La miniature – Signée Ixo, cette Ondine ne devrait pas être une inconnue pour le collectionneur car elle lui a déjà été proposée. Non, je ne parle pas lors test de cette collection. Mais du n° 04 de la collection de la Route bleue. Oui, oui, celle avec une galerie avec valises, sur le toit et une famille pique-niquant sur l’herbe. Ça y est, cela vous revient.
Extrapolée de la Dauphine, l’Ondine proposée par Ixo reprend le moule initialement dessiné pour la première, facilement reconnaissable à ses vitres latérales surdimensionnées. Sinon l’on retrouve les lignes, volumes et coloris de l’originale. L’avant souffre toujours d’optiques convexes et en relief alors que la vraie disposait d’optiques concaves et encastrées dans le capot du coffre. La barre de protection de la roue de secours est toujours là. Le profil est gâché, d’une part, en raison du mauvais tracé et du manque d’épaisseur des encadrements des surfaces vitrées qui les dénaturent, et d’autre part par le galbe approximatif du pavillon. Les roues possèdent bien des jantes ajourées à douze trous montées sur les modèles de présérie mais sont dépourvues des pneus à flanc blanc. Pour avoir des roues de séries à huit trous il convient de les remplacer par celle de la Dauphine du test. L’arrière accueille bien des butoirs de pare-chocs où les bananes en caoutchouc ne sont plus peintes. Si le champignon central éclairant la plaque d’immatriculation, qui, sur l’Ondine possède en plus une barre chromée horizontale traversant cette dernière a bien était dessiné cette fois-ci, je ne comprends pas pourquoi il a été ajouté une pièce rapportée sous la poignée d’ouverture du capot moteur, présente seulement sur certains modèles destinés à l’exportation. Les monogrammes sont présents ainsi que les écussons rouge à leur côté sur les ailes avant abritant les feux de stationnement alors obligatoires. L’intérieur a abandonné le rouge du mobilier des premières Ondine pour le noir. Dommage. Le soubassement (encore marqué Dauphine) n’est pas détaillé.
RENAULT Ondine de 1961
Ixo/Auto-Plus/Hachette – collection Classiques de l’automobile, n° 02
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