Mercedes CLK
Dates clés
- Commercialisation du coupé : juin 1997 à mai 2002 - Commercialisation du cabriolet : juin 1998 à mai 2003
En bref
Ces deux modèles, déclinés en coupé et en cabriolet, excitent encore les convoitises. Et, malgré leur âge qui commence à devenir élevé, ils continuent de se négocier assez cher. Il faut dire que durant leur carrière, les tarifs de vente pratiqués par la marque ne faisaient pas de cadeau. Ne vous laissez pas cependant abuser par le prestige de l'étoile ni de la – réelle – rareté du cabriolet : la gamme ne fourmille pas de versions captivante à conduire. Mais l'achat, bien que cher, n'est guère risqué sous l'angle de la fiabilité : ces modèles bien construits sont plutôt peu victimes de soucis.
Caradisiac a aimé
- L'image de marque
- L'habitabilité
- Les équipements de sécurité
- Les moteurs 6 et 8 cylindres
- Le freinage
- La qualité de la capote sur le cabriolet
Caradisiac n'a pas aimé
- La finition intérieure
- Le manque de maintien des sièges
- Les boîtes de vitesses
- Le petit coffre
- Les lacunes d'équipement de confort
Nos versions préférées
- 320 ELEGANCE BVA
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le prestige attaché à la marque.
- L’habitabilité : elle est correcte sur le coupé, et se montre correcte pour 4 personnes sur le cabriolet.
- L’équipement de sécurité : plutôt fourni pour un modèle de cette génération. ABS et double airbag sont de série.
- Les moteurs 6 et 8 cylindres : il se montrent puissants et onctueux.
- Le cabriolet : sa rigidité est suffisante.
- La capote du cabriolet : elle reste réalisée dans une toile très classique, mais qui procure une excellente isolation phonique. Sa commande électrique, très rapide, se montre fiable.
- Le freinage : les distances d'arrêt sont courtes et il se montre endurant en usage intensif.
Ce qui peut faire hésiter
- La finition intérieure : l'ensemble du mobilier de bord est étroitement issu de celui de l'ancienne berline Classe C. Le traitement général (surtout en noir) apparaît austère et l’impression générale ne respire pas totalement la qualité. Le cuir (optionnel) s'apparente visuellement trop à du skaï.
- Les sièges avant : ils n'offrent pas assez de maintien latéral dans les virages.
- Les moteurs 4 cylindres : leur fonctionnement est assez terne (surtout le 2.0 l), et ils se manifestent par des sonorités ingrates.
- La commande de boîte manuelle : le maniement du levier est assez peu agréable.
- La boîte automatique : elle est douce mais plutôt lente dans les changements de rapports, notamment lors de rétrogradages lorsque le conducteur écrase la pédale d'accélérateur.
- Le volant : il pâtit d'un diamètre trop important.
- Les lacunes d’équipement côté confort : la dotation d’origine laisse apparaître des oublis étonnants à ce niveau de prix et de standing. Le tissu de sellerie (sans l'option cuir) apparaît basique. La climatisation n'est pas systématiquement présente. Cependant, sur le marché, de nombreux modèles se présentent, enrichis d’options.
- La contenance du coffre : assez limitée, surtout sur le cabriolet où elle se voit amputée par le réceptacle de la capote
Budget
Achat / Cote :
Surcote systématique, en raison de la très bonne réputation de la marque. Au demeurant, le rapport investissement / plaisir apparaît peu favorable.
Consommation :
Consommations assez fortes, surtout en ville
Assurance :
Plutôt chère, surtout sur le cabriolet
Prix des pièces :
Les pièces d'usure courantes ne sont pas exagérément coûteuses. Mais attention : il n'en va pas de même pour des organes mécaniques lourds, ni pour les pièces de carrosserie. Attention au coût des réparations.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 10 000 à 15 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Pas de courroie de distribution à remplacer périodiquement : les moteurs sont dotés de chaîne de distribution, sans changement régulier à opérer.
Fiabilité
Description :
La fiabilité et l'endurance à fort kilométrage constituent le centre de la réputation des Mercedes. Cependant, tout n'est pas rose au pays de l'étoile : certaines faiblesses existent bien, certes en nombre limité, mais les remises en état peuvent être onéreuses. Ceci étant, ces modèles coupés et cabriolets n'abritent pas de moteurs diesels, qui ont été sur les berlines Clase C contemporaines la source des principaux ennuis. Le compresseur mécanique des versions à 4 cylindres siglés "K", ne pose quasiment jamais de problème.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Boîte de vitesses mécanique. Mercedes a cessé de préconiser des vidanges. Mais des cas de dégradation de boîte surviennent, au-delà de 150 000 km, surtout sur les voitures effectuant une large part de leur kilométrage en ville. Avec pour conséquence un remplacement nécessaire complet de la boîte (coût : env. 2 000 €). A titre préventif, vidangez tous les 90 000 km.
- Boîte de vitesses automatique. Possibles incidents à partir de 170 000 km. Oblige à un remplacement (coût : env. 3 400 €).
Autres pannes ou faiblesses :
- Mise en route moteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, défaut de contact sur la clé. Ce qui peut nécessiter plusieurs tentatives pour arriver à démarrer.
- Moteurs 4 cylindres essence. Défaillance possible des bobines d’allumage (il y en a 1 pour 2 cylindres)
- Moteurs 4 cylindres essence. quelques cas de baise de puissance à partir de 100 000 km. Causés par l'encrassement du débitmètre d'air.
Aspect extérieur :
- Peinture. Les laques de teintes foncées se montrent un peu vulnérables aux brosses de lavage.
- Portières. Fermeture récalcitrante, causée par l’épaisseur des joints. Phénomène surtout constaté sur le cabriolet doté de joints plus épais pour garantir la bonne étanchéité.
- Joints. Sur les cabriolets fabriqués jusqu'en 2000, le caoutchouc situé à l’angle antérieur de l’aile arrière est vulnérable et parfois mal fixé.
Finition intérieure :
- Bruits parasites. Trop présents à bord. Crissements entre les différents éléments du mobilier intérieur. Surtout sur le cabriolet. Bruit en provenance des gâches de serrure de portières (surtout sur les cabriolets). Amélioration de l’assemblage partielle à partir des modèles 2000.
- Bruits de capote. Sur les cabriolets, bruits parasites à l’arrière de la capote, notamment sur ses ancrages inférieurs.
- Vitres. Grincement des vitres à la remontée, surtout en cas de fort chaleur ou d’humidité ; et remontée irrégulière. Tendance des vitres à pivoter légèrement. - Rétroviseur intérieur. Vibrations chroniques du miroir (vibrations d'origine mécanique).
- Bruits d'air. Sur les coupés fabriqués jusqu'en 1999, fermeture lente et imparfaite du toit ouvrant ; peut occasionner des bruits d’air.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Lève-vitres. Possible perturbation de la fermeture automatique des vitres par la fonction anti-pincement : déclenchement parfois inopiné de l’anti-pincement, qui fait redescendre la vitre de quelques centimètres avant sa fermeture totale.
- Radio. Sur le cabriolet, réception radio très médiocre, difficulté à capter les stations, parasites en grand nombre. Causé par l’antenne, plus courte que celle des coupés.
- Voyants d'alerte. Sur les modèles fabriqués depuis 2000, allumage occasionnel de voyants d’alerte et interruptions de fonctionnement inopinées des aides à la conduite (ABS, BAS, ESP). Mais ils s remettent en fonction après que le conducteur a coupé puis rétabli le contact.
Rappel de rectification en concession :
- Rien de particulier à signaler
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 320 ELEGANCE BVA
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération