Luca Di Meo est le patron d'Alfa Romeo depuis décembre dernier. Lors d'une interview donnée à Auto Motor und Sport, il parle de la marque qu'il dirige et de son avenir.
Après avoir dit que la première de ses tâches fut de lancer un programme d'amélioration de la qualité (qui aurait porté ses fruits), il a précisé que le but n'était pas de faire des Alfa moins chères mais des Alfa à la construction plus rigoureuse.
Concernant la gamme, Alfa entend devenir un constructeur global et donc aborder chaque segment de marché. Alfa va donc s'exporter aux Etats Unis (il parle de 2010), mais aussi en Chine, en Australie et au Japon. La gamme s'élargira ensuite.
Pour 2008, la nouveauté sera d'importance puisque la MiTo du segment B doit permettre à la marque d'accroitre notablement ses volumes de production. L'objectif est d'en sortir 75.000 par an même si avec un score de 60.000 par an, l'affaire sera rentable.
Pour 2009, Alfa annonce la remplaçante de l'Alfa 147 (qu'il n'appelle pas 149 puisqu'on devrait retrouver des petits noms chez Alfa) dont la gamme s'étirera de 120 à 265 ch (85.000 ex/an prévus) et la version ouverte de la 8C tarifée 175.500 euros et produite à 500 exemplaires.
Pour 2010 (et pas 2009 comme nous le pensions), Alfa Romeo déboulera sur le segment des SUV. Une image avait filtré il y a quelques mois. Renault ne sera donc pas le dernier ! Le projet est baptisé CX-Over (ne pas confondre avec le Mitsubishi...) que Luca Di Meo entend écouler un volume annuel de 40.000 exemplaires.
Au total, l'objectif déjà énoncé de 300.000 ventes en 2010 est maintenu même si le nouveau boss précise qu'à 250.000, Alfa Romeo vivra bien quand même.
Sur le plan "écologique", Luca di Meo affirme que Alfa Romeo ne sera jamais une marque réellement écologique, ce qui ne les empêchera pas d'œuvrer pour améliorer les choses. Ainsi un système Stop & Start sera proposé dès 2009/2010 et les hybrides seront envisagés dans une politique de groupe (Fiat) globale.
Et pour finir , il précise qu'Alfa Romeo entend bien cultiver ses particularismes pour exister et pas devenir le Audi ou le BMW italien.
Le retour d'Alfa légères et rapides ?
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