Construite dans les matériaux les plus hi-tech et utilisant les technologies les plus hype, la Bugatti Veyron Super Sport est malgré tout équipée, comme n'importe quelle citadine low-cost du marché, d'une vitre arrière tout ce qu'il y a de plus conventionnel.
Le problème sur la Bugatti Veyron Super Sport à 1 650 000 euros HT, c'est que cette vitre arrière – assez minuscule – est surplombée d'un gros capot présent pour optimiser à fond l'aérodynamisme de la voiture. Un capot qui rend impossible l'accès à cette vitre pour la nettoyer lorsqu'elle est sale. C'est ballot.
Fort heureusement, la Bugatti Veyron Super Sport est produite par une marque gérée par un constructeur allemand et pas question, en tant que tel, de rester sans solution face à un défi technique ( Vorsprung Durch technik, un point c'est tout ). Après des entreprises aussi délicates que la mise au point d'une boite de vitesse à double embrayage capable d'encaisser un couple de 1500 Nm ou celle de permettre à une auto de franchir la barre des 430 km/h, les ingénieurs de Bugatti se sont donc lancés dans la résolution du problème de nettoyage de la vitre arrière.
Tout comme le reste de la fiche technique de l'auto, la réponse apportée par les ingénieurs allemands est technologiquement impressionnante : elle consiste en une sorte de balai à chiottes à commande manuelle, qu'il faut manœuvrer avec deux humains, l'un disposé à l'arrière de l'auto et l'autre à l'intérieur, impliquant une coordination parfaite entre les deux individus de manière à relier les deux parties du dispositif et à les faire glisser sur la vitre pour la nettoyer. Le système n'en est pour l'instant qu'au stade de prototype alors attention à ne pas trop rouler avec votre Bugatti Veyron Super Sport en attendant la fin de son développement pour plus de sécurité.
On attend maintenant avec impatience l'invention de la raclette pour vitre arrière givrée de Bugatti Veyron Super Sport par les ingénieurs de Molsheim.
Via Motortrend
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