Aux Etats-Unis, on ne badine pas avec les données personnelles et la vie privée. Et lorsque l'on s'appelle Google, que l'on a pignon sur rue dans la vie numérique des citoyens, on ne s'amuse pas à leur prendre des renseignements lorsque l'on roule dans leur quartier. Le principe du « Google Street View » appliqué avec des « Google cars » était pourtant pavé de bonnes intentions : prendre des photos pour alimenter une ludique base de données.
Une opération débutée dès 2007, mais en 2010, il a été dévoilé que les Google Street View avaient récolté les SSID et les adresses MAC des bornes Wi-Fi rencontrées, ainsi que des données personnelles comme des mots de passe ou encore des emails.
Le début d'un litige judiciaire qui a d'abord tourné au bras de fer puisque, l'an dernier, la Federal Communications Commission, le régulateur américain des télécommunications, avait infligé en avril 2012 une amende de 25 000 dollars à l'entreprise pour avoir « délibérément entravé et retardé l’enquête ». Google avait refusé d'identifier les employés impliqués dans la collecte de données.
Mais cette fois, la messe est dite puisque le procureur général George Jepsen a confirmé que Google avait accepté de payer 7 millions de dollars pour régler le litige. Dont acte, mais quid de la somme des données frauduleusement recueillies ?
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