Harald Wester a d'abord tenté de positionner la future offre Alfa Romeo en dénigrant quelque peu celle de ses concurrents directs forcément allemands en expliquant que leurs produits étaient « cliniques et bien trop sérieux, sans âme », soit tout le contraire de ce que sera cette Alfa Romeo qui se place dans la même veine que Maserati. Selon lui, les Alfa se vendront « sur leur caractère et leur charme et pas sur une quelconque efficacité à la teutonne ».
La Type 949 que tout le monde appelle Giulia (nom non officiel) devrait être faite de ce bois. Elle est conçue dans le plus grand secret depuis 3 ans dans une unité autonome située à Modène entre les établissements Ferrari et Maserati. Cette berline, vue récemment en habits de prototype, commercialisée au printemps 2016 partage pas mal d'éléments avec la Maserati Ghibli, ce sera une propulsion qui étrennera deux nouveaux moteurs qui ont réclamé 500 millions d'euros d'investissement de la part du groupe FCA (Fiat Chrysler Automobiles). On trouvera un tout nouveau 4 cylindres turbo qui succèdera au 1750 Tbi actuel que l'on retrouve entre autres dans la 4C et un V6 développé par Ferrari qui équipera la future petite Dino. Le nouveau 4 cylindres doit produire jusqu'à 300 ch dans sa version la plus puissante tandis que le V6 est décrit comme étant « spécialement développé pour Alfa Romeo », par Ferrari très certainement.
La capacité de production de l'usine de moteurs est de 200 000 unités par an, cela en dit long sur les espoirs qui reposent sur cette Giulia.
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