L'étude de la mobilité des Français révèle que la voiture demeure de loin le mode de transport le plus utilisé des Français. Par contre, pour la première fois depuis 1974, on constate une baisse de la circulation automobile en 2005 et en 2006. Les résultats mettent en évidence les tendances au découplage entre croissance et mobilité en 2006. Les transports en commun connaissent une hausse de fréquentation ainsi que les transports de marchandises. Le mode ferroviaire et fluvial se développent. Et les grands chantiers lancés par le ministère, le lancement des autoroutes de la mer et des autoroutes ferroviaires vont offrir de nouvelles perspectives de transport.
L'automobile est reine dans les milieux non urbanisés, pour les déplacements interurbains ou de banlieue à banlieue en région parisienne. Toutefois, tous les autres modes de transports sont en hausse et notamment les TER, dont la fréquentation explose. En ville, les réseaux de métro, de bus ou encore les tramways lorsqu'ils existent voient leur fréquentation augmenter. Les TGV voient leur côte d'amour toujours en hausse pour les déplacements longs. Ils grignotent des parts de marché à l'avion chaque fois qu'il y a concurrence. À l'international, le mode aérien qui ne rencontre pas de véritable concurrence continue de progresser.
Concernant la conjoncture des transports de marchandises en 2006, les statistiques indique une amélioration sensible. Le mode routier est le principal bénéficiaire de cette reprise mais celle-ci profite également au ferroviaire et au fluvial grâce à la politique active de développement de ces modes complémentaires à la route menée par les ministres chargés des Transports depuis plusieurs années.
Construction de nouvelles lignes à grande vitesse (LGV Est par exemple), aménagement des ports (Port 2000, Fos 2XL), lancement des autoroutes de la mer et des autoroutes ferroviaires et de chantiers pour développer le transport fluvial (canal Seine-Nord Europe) sont les grands chantiers propres à offrir toutes les possibilités de transport. L'aménagement de la vallée du Rhône et de l'arc languedocien constitue un exemple à ce titre. Pour répondre à l'engorgement récurrent des voies de circulation, à l'issue d'un important débat public (mars à juillet 2006), les ministres de l'époque Dominique Perben et Nelly Olin ont présenté un plan de circulation qui concilie l'efficacité des transports et la préservation de l'environnement. L'élargissement des autoroutes A7 et A9 n'a pas été retenu et la priorité a été donnée au développement des modes ferroviaire, fluvial et maritime.
Source : ministère de l'Ecologie
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