Une annonce qui n’est pas anodine. Elle a d’ailleurs été perçue comme une réorientation des plans de la marque. Un sentiment appuyé par le patron qui s’adressait, en début de semaine, à des analystes financiers à l'occasion de la publication des résultats du deuxième trimestre. Oui, que la stratégie, adoptée en 2007, censée guider BMW jusqu'en 2020, sera adaptée à cette nouvelle conjoncture imposée par l’annonce de l’ère électronique.
Une démarche que l’on peut tout autant globaliser aux autres icônes d’outre-Rhin que sont Mercedes et Audi. Le trio majeur sait d’ailleurs s’entendre lorsqu’il s’agit de rester maître dans son secteur. On rappellera ainsi le rachat de la filiale de cartographie de Nokia afin de se renforcer dans les services numériques destinés aux voitures connectées.
Des acquisitions et une volonté qui sont autant e messages aux enseignes Apple et Google qui voudraient investir le monde de l’automobile en accélérant son évolution vers l’autonomie de la conduite. Harald Krüger a pris la mesure du danger et a précisé : "beaucoup de tendances se sont intensifiées voire ont connu une brutale accélération. Par-dessus tout, la numérisation et les technologies associées sont sur le point de bouleverser et la voiture et son rôle fondamental dans nos sociétés."
La révolution est donc en marche et elle a été prise en compte. Maintenant, quelles conséquences concrètes pour BMW ? « A ce stade, il est prématuré d'en dire davantage » s’est contenté d’ajouter le patron de la firme munichoise. Mais le mouvement a été lancé et il sait aussi se faire pragmatique puisque des contacts ont été pris dans le même temps avec Apple.
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