Les mois derniers, la trop forte rentabilité des sociétés autoroutières avaient été pointées du doigt par la cour des comptes, à tel point que le gouvernement avait pris le sujet à bras le corps, annonçant même à demi-mot une possible révision de ces contrats. Malheureusement, en l'état, le gouvernement ne pouvait pas faire grand-chose, mais nous ne nous attendions pas non plus à l'effet inverse.
Ségolène Royal, Emmanuel Macron et Alain Vidalies ont annoncé mercredi « l'allongement de la durée des concessions de 2,5 années en moyenne, autorisé par la Commission européenne ». En échange, les sociétés autoroutières ont accepté de sortir une enveloppe de 3,27 milliards d'euros pour moderniser le réseau français et pour la mise « aux normes environnementales ».
Selon le communiqué du gouvernement, ce plan de relance devrait permettre la création de 10000 emplois (information évidemment impossible à vérifier). De plus, les dirigeants politiques se sont « engagées à ce que 55 % des travaux soient réalisés par des PME et PMI non liées aux groupes autoroutiers ».
En bref, l'affaire paraît plutôt belle pour le gouvernement et l'emploi, mais comme toujours, il est bien compliqué de savoir si tout est vrai ou bien si les données sont trop optimistes. En tout cas, le rallongement des contrats est un acte bien curieux vu les prises de position du gouvernement.
Synthèse des travaux à venir :
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