Nous savions déjà qu'un bon nombre de flashs de radars n'aboutissent à rien. Un récent rapport vient de cependant de quantifier exactement le pourcentage de « ratés » du système de répression de la sécurité routière, et on peut dire qu'il est particulièrement élevé. Le sénateur Vincent Delahaye affirme ainsi dans un rapport sur « les crédits de la sécurité routière et l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (qui a vu son patron démissionner récemment) » que « 30 % des flashs ne font l'objet d'aucun avis de contravention et donc de sanction ». C'est donc un peu moins d'un tiers des flashs qui n'aboutissent rien, mais ce chiffre gonfle à 42 % dès lors que l'on prend en compte les flashs de véhicules équipés de plaques étrangères.
« Ces taux s'expliquent par l'impossibilité d'identifier avec certitude le véhicule », précise le sénateur. D'autres chiffres sont également évoqués, comme les 10 à 15 % des points qui ne sont pas retirés chaque année à cause des divers recours entrepris par les contrevenants, mais aussi à cause des entreprises qui ne désignent pas le conducteur fautif.
Un système global qui se montre très inégal sur le plan de l'efficacité et qui pourrait bien afficher des statistiques plus mauvaises rapidement avec la mise en place des nouveaux radars mobiles mobiles et tronçons.
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