10 ans déjà : Honda 1000 SP 1, un bicylindre japonais à injection
Voici le beau temps qui revient, bon, 3° à 7 heures ce matin, c'est moyen, mais on va vers les beaux jours !
Voici 10 ans, la presse nous parlait de l'arrivée de la Honda 1000 SP 1 dans les concessions et sur la route.
On titrait même, « la superbike de route » en image à la moto de Colin Edwards en championnat du monde de Superbike.
Il faut dire que la SP 1 est d'une rare beauté, pour les amateurs de bicylindres, nous arrivions là, à une moto racing japonaise.
Son bicylindre en V à 90° était alimenté par l'injection, contrairement à la VTR. Ce qui avait pour conséquence pour les pures qui aiment le frein moteur, la suppression de celui-ci.
La distribution était à cascade de pignons, le must en longévité.
Avec un alésage de 100 mm et une course de 63,6 mm, nous avions là un super carré avec un couple maxi de 9.1 à 6500 tours.
Bien entendu, une fois à bord, nous étions sur une Honda, toutes les commandes tombaient sous la main, en appui sur les poignés.
Le ventre posé sur le réservoir donnait de suite l'envie de se prendre pour une vrai pilote, le talent en moins.
Les journalistes essayeurs du moment, vaccinés plutôt 4 cylindres, ne tarissaient pas d'éloges du twin Honda tant ils étaient émerveillés.
Dès 4000 tours, la puissance arrivait pour s'envoler de 5000 à 8500 trs. Rien de brutal, tout en souplesse, que du bonheur.
On lui reprochait malgré tout un poids un peu élevé, environ 200 kg.
Le bras oscillant, les radiateurs latéraux, chaque morceau d'aluminium était de toute beauté.
Un fourche de 43 mm de diamètre, une boite 6,un résevoir de 18 litres et pour arrêter la bête, deux disques de 320 mm avec des étriers doubles pistons, de quoi s'amuser.
Malgré son excellente tenue de route, contrairement à des sportives plus exclusives, elle restait très confortable, question de compromis.
Et le temps passe, nous n'en voyons pratiquement plus sur nos routes.
Voyez le portfolio.
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